Dans la cadre de « la promotion de la langue et la culture « Amazigh (Berbère ) » » et en partenariat avec l’Institut Royal pour la Culture « Amazigh », l’université Ibn Zohr d’Agadir a lancé le master en langue et culture Amazigh dans sa deuxième version à la fin du mois du septembre 2007.
Etant un master pour la langue Amazigh (Berbère), tous les étudiants, répondant aux exigences souhaitées par les formateurs de cette spécialité, par l’administration et la présidence de l’université, ont présenté leur candidature en attendant l’avis de la commission qui sera annoncée après la sélection des dossiers admis le 05-10-2007 .
Tout le monde ayant des critères linguistiques à savoir ; la maîtrise de la langue Amazigh (Berbère), licence en option linguistique et autres, sont prioritaires selon la sélection du même concours qui s’ était déroulé l’année coulante. Apres l’affichage tardif de deux jours, les étudiants sélectionnés sont tous originaires de la région de Souss sauf deux cas de deux étudiants du Sud-est sur 30 étudiants sélectionnés en général. Ces deux cas faisant l’exception l’ont déjà fait l’année précédente, Saghir Mustapha et Elghwelb Mohamed, sont volontairement inclus comme deux cas qui représentent la région du Sud-est et en même temps l’exception pour éviter des doutes et les critiques, les montrés du doigt que même les fous, aveugles vont déduire comme conclusion de cette sélection qualifiée de régionale raciste.
Quelque soient les critères exigés, il est bien clair que la main d’un lobby derrière l’explosion du l’IRCAM après la démission des sept démissionnaires membres du conseil administratif d’IRCAM, a bien joué au sein d’un espace universitaire ou il y a plus de place que pour la science et la morale au sens propre à travers l’univers. Si la nouvelle spécialité du Masters en Langue et culture est vraiment Amazigh (Berbère), il faut avoir au premier lieu des étudiants, représentants linguistiques des quatre régions du Maroc, le Rif, le Maroc central ou l’Atlas, le Sud-est et le grand Souss. En effet, d’ un point de vue linguistique pour bien travailler la standardisation d’une langue, on peut pas inventer et appliquer des théories linguistiques sur un parler et négliger d’autres régions prélevant des caractéristiques linguistiques qu’on doit prendre en considération pour parler à la fin d’un travail avec des critères scientifiques. Une des questions qui se pose ; que devient le parler riche de la région Sud-est ? On le jette à la poubelle comme l’arabisation a fait de notre langue et culture durant des années !
Ce n’est la première fois que cela arrive dans le même domaine d’études, même l’année dernière le nombre des étudiants originaires du Sud-est n’a pas dépassé deux comme déjà signalé avant. Sachant que la région du Sud-est connaît un manque au niveau de la recherche linguistiques et geo-historique vu la position et le boycott des militants du Sud-est envers l’IRCAM. Une réaction qui a rendu le terrain fertile pour le rafraîchissement d’un lobby raciste régional qui n’a aucune relation avec la cause ni le domaine linguistique. Il est à signalé que ce genre de comportement, absolument inacceptable, a déjà eu lieu au sein de l’institut royale pour la culture « Amazigh » en qualifiant le parler d’une région et en excluant d’autres régions qui représentent toute la richesse d’une langue. Mais ayant déjà notre position envers cet institut retiré de sa légitimité scientifique, les militants ont décidé de ne plus réagir aux travaux de ces personnes emprisonnées dans ce bâtiment multi surprises et multicolores.
Mais lorsque qu’il s’agit d’un Master au sein d’université, le lobby bien connu a dépassé les bornes et c’est notre responsabilité de réagir pour mettre fin à cette pièce de théâtre intitulé « Tamazight en attente du Godeau ». Si on laisse une poignée des irresponsables profitent du silence des militants amazighs pour polluer et déformer le parcours d’une cause noble loin des fins arrivistes, on participe d’une façon ou d’une autre à la violation de la virginité d’une langue et l’égorgement d’une culture qui a résisté des siècles et qui est vachement violé par des arrivistes en six ans. A savoir, le même critère adopté en Masters Amazigh (Berbère) est appliquée sur la Masters en Histoire et Géographie ce qui prouve la question avancée au lieu de la démentir.
Rien a cacher, ce qui se passe au sein de l’ IRCAM comme les formes de violation des théories linguistiques et qui commencent a dépasser les limites de cet institut , s’inscrit dans le cadre de rendre des comptes aux militants, qui ont exprimé leur refus à la création de l’IRCAM privé d’autofinancement et qui connaît un déséquilibre qui qualifie le lobby régionaliste que tout le monde peut lire sur les cahiers scolaires établis par IRCAM et dans les programmes télévisés sur les deux chaînes bien bénies par les « militants » d’IRCAM.
Si on essaie également d’analyser la situation, le problème dépasse les règlements de comptes entre régions. Apparemment ces gents provoquent les Amazighs partout dans le monde. Si on cherche vraiment à créer un Masters en Langue Amazigh, pourquoi les autres universités du Fès, Meknas, Nador, Tanger, Wejda sont exclus de ce projet ayant le but de promotion de la langue « Amazigh ». On revient toujours au cahier de « Tamazight » étudié dans les quelques écoles marocaines et dans les quelques niveaux, on trouve déjà l’origine de la situation actuelle. On trouve bien sur les empreintes de l’explosion de l’IRCAM et l’hémorragie des « chercheurs » et des employeurs. Tout simplement, l’IRCAM est un institut pour la promotion de la langue et la culture de la région du Souss. Etant Une vérité qui bouleverse les études et les théories linguistiques, on le dévoile et on invite les chercheurs et linguistes Amazighs (Berbères)pour suivre la situation critique d’une langue qui a résisté aux grandes forces tyranniques à travers l’histoire sans être battue, maintenant un institut de 10 mètres carré la menace avec un autre système plus grave que l’arabisation, c’est la régionalisation pour ne pas la nommer : le cas de « Soussation ».
Etant en dehors de l’institut alors loin des coulisses derrières la démission des sept membres et l’exclusion d’autres « chercheurs », on a essayé à plusieurs reprises de comprendre ce qui se passe dans ce bâtiment des merveilles, mais les gents –y compris les démissionnaires , ont toujours gardé le silence pour prouver la maturité de leur militantisme. Ce qui est faux et irresponsable quand il s’agit de la science, la logique et l’avenir d’une langue qui forme le noyau de la cause en général. Si on accepte un jour que la décision pour la transcription de notre langue se fasse à travers un tirage au sort ou le vote et autres comportement loin de l’esprit scientifique et linguistique, on acceptera que tout avance sans le peuple concerné, et ce dernier sera hors le jeu. Et c’est le même lobby qui a joué a l’encontre de la volonté Amazigh (Berbère).
Durant des séminaires organisés par le département du Masters en langue Amazigh(Berbère) l’année dernière, des chercheurs bien connus au sein d’IRCAM ont discuté des thèmes qui nourrissent le même lobby, comme un prologue aux surprises et décisions graves pour notre langue à savoir « la langue et le pouvoir écopolitique … » C’est-à-dire si l’arabe est devenue une langue officielle c’est grâce au pouvoir économique, d’abord, et politique des politiciens après, c’est-à-dire grâce à « l’indépendance formelle » ou encore grâce à la pseudo déclaration d’indépendance, qui n’a pas libéré le peuple marocain des manipulation des différents gouvernements français qui se sont succédés . C’est à dire que ce sont ces deux pouvoirs, économique et politique, qui décident de l’avenir d’une langue. Le Grand Souss a un pouvoir économique qui l’a rendu politiquement capable d’imposer son parler à travers la domination de
l’ IRCAM que tous les vrais militants ont boycotté et quitté . Si la même logique est appliquée dans la cas de Tamazight, c’est-à-dire que seules les régions ayant un pouvoir économique et politique auront la chance d’imposer leur parler loin des considérations linguistiques. Autrement dit, le Sud-est déjà marginalisé par le makhzen doit subir une autre marginalisation aux niveaux linguistique, historique et géographique. Et On le subit déjà aux niveaux économique et social dans le cadre de la région Souss, Massa sans Draa, la vallée oubliée. Bref,le combat est bien clair, le makhzen nous punit et nous provoque à travers nos propres « fils » « Berbères ».
Cette fois ci, si personne n’a le courage de le dévoiler aux Amazigh (Berbères), le moment est venu pour le rendre public. Notre cause en a marre d’être trahi par les ennemis d’un coté et par ses propres fils de l’autre coté. Ce n’est pas un faux débat ni un faux moment pour le dévoiler comme tout le monde réclame à chaque fois un article dévoilant un tabou /principe qui laisse les ennemis apprennent les conflits internes. Mais c’est bien le moment puisque il s’agit d’un sujet qui traite de : Quelle langue Amazigh(Berbère) pour l’école marocaine ? Ce n’est pas un conflit, au contraire c’est une mise au point pour les militants sincères, pour la cause Amazigh(Berbère) à travers le Maroc du Rif jusqu’ au Souss. Tout le monde garde ce débat dans la sphère privée, que ce soit pour lui ou entre ces amis(es) activistes. Cacher des problèmes et des indifférences au lieu de les discuter c’est une conduite propre Panarabe et c’est comme si parler d’une unité qui connaît des contradictoires très graves. Mon devoir est de porter ce débat dans le domaine public, afin que le peuple Amazigh (Berbère) puisse exprimer son sentiment, son point de vue à ce sujet. Si tout le monde bénit ce qui se passe l’histoire retiendra la décision démocratique du peuple Amazigh (Berbère) pour sa langue.
Par Omar Zanifi