L’article
La réalité des associations de protection des consommateurs au Maroc !! Le 18 mars bonne anniversaire
Les associations de consommateurs constituent le mécanisme social régulateur dans un système efficace de protection des ménages. Ceci dit, qu’elles devraient jouer un rôle vital en matière d’information, d’éducation et d’organisation de consommateurs à coté des partis politiques. Et dans ce sens, leur rôle préventif peut être déterminant. Par ailleurs dans un tel système les associations doivent impérativement pouvoir engager des actions en justice demandant la réparation des préjudices subis par les consommateurs individuellement ou collectivement. Le contexte de travail de ces associations au Maroc, est handicapé par le fait que, quel que soit leur dynamisme, leur compétence et leur force, les associations de protections de consommateurs ne peuvent se substituer aux organes publics de protection de consommateurs, notamment les services impuissants contre la fraude. Cependant, le travail des associations de consommateurs, pour être efficient, doit s’inscrire dans une politique nationale et d’un plan d’action pour sa mise en œuvre. C’est à l’a une de cette politique et de ce plan que l’on peut évaluer le rôle des associations de protection de consommateurs. D’ailleurs, on ne peut évoquer de telle situation sans une loi cadre. Or, le gouvernement marocain actuel, comme celles qui l’ont précéder ne semble pas, pour l’instant, avoir élaboré une telle politique et un tel plan. Le cadre juridique qui organise actuellement les activités des associations de protection du consommateur ne leur permet nullement d’agir efficacement. A défaut, de la qualité d’utilité publiqueelles ne disposent pas de la qualité requise pour pouvoir engager des actions en justice demandant la réparation des préjudices. Or les conditions exigées pour l’acquisition d’une telle qualité heurtent le bon sens et handicapent matériellement et humainement l’épanouissement des associations de protection de consommateurs. De ce fait, aucune de ces associations n’a jusqu'à présent été reconnue d’utilité publique.[/b][/b]
Et la tâche se noircit face à la pénurie des moyens matériels et humains destinés à leur permettre d’accomplir leur rôle dont l’éducation et la sensibilisation des consommateurs notamment en matière de sécurité et d’hygiène. En effet, ces matières exigent des compétences précises et du matériel d’accompagnement et des sources d’information dont ne peut disposer qu’une structure étatique. Aussi les associations de consommateurs doivent-elles avoir le droit d’accéder aux moyens publics leur permettant d’élaborer méthodiquement et scientifiquement leur programme de vulgarisation, de sensibilisation et d’éducation (au moins le fait d’avoir une collaboration). Or actuellement aucun texte ne reconnaît ni organise ce droit d’accès à ces moyens.
Elles ne disposent pas enfin de moyens de communication et d’information efficaces leur permettant de promouvoir les droits des consommateurs, de contrôler leur application par les autorités publiques et les décideurs économiques, de dénoncer leur violation (et si il existe c’est d’une manière ambigüe, souvent avec une langue étrangère). En attendant, l’arrivée des bonnes initiatives, une approche citoyenne des quotidiens l’Economiste et Assabah comble quelque part ce déficit. Dernièrement deux stations radio on fait ainsi, tels est le cas de l’émission almostahilk diffusé sur les ondes de casa FM, animé chaque vendredi par monsieur Karim karkouri et, l’émission nwadahlik diffusé sur les ondes de Atlantic animé par madame gharib chorok.
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Lakhouidam rachid,