Au risque de te perdre!
J'ai laissé mon poème
Sur l'écran de l'amour
Où tu étais ma bohème
Au site des troubadours
Tu l'as trouvé par hasard
Dans la poésie française
Où quelques poètes hagards
Exprimaient leur joie et leur malaise
Que Dieu me pardonne
Si j'avais eu pour toi, un jour
Des pensées douces, trop friponnes
Qui sentaient si bon l'amour
Je jalouse ce jeune mystérieux
Ce beau à l'allure galante
Qui, un soir aura tes beaux yeux
Fera de toi, son amante
Toi et moi, ce n'était qu'un rêve
Mais, gardons-nous dans nos mémoire
Cette illusion bien trop brève
Le parfum des désirs d'espoir
J'avais dans la tête les éclats de couleurs
Que je n'arrivais pas toujours à maîtriser
Les couleurs de l'arc en ciel à rassembler
Dedans, c'est le grand bazar dans mon cœur
Tu restais là, rêveuse à ne rien espérer
De ce temps qui s'écoule tel un torrent d'ennui
Et moi, dans le silence, j'aurais voulu toucher
Ta peau soyeuse et sucrée jusqu'au zeste du fruit
Quand je ferme les yeux, je te vois toujours
Cette rêveuse insouciante dont la beauté me hante
Tel un rayon de soleil fuyant à contre jour
L'univers indicible d'un homme qui chante
Australie 16 Mai 2015