Ce silence impitoyable comme une traversée de désert
Où chaque instant est une attente emprisonnée
J'ai soif de toi, ma source, ma boisson désirée
As-tu soif aussi de la même tendresse dont j'ai souffert ?
Je te redonne la main que tu as lâchée
Dans la maladresse de tes incertitudes
Prends la sans hésitation ni sollicitude
Regarde, juste une fois sans être fâchée
Une seule et unique fois, cette silhouette
Trop grande, svelte, transparente et muette
J'ai portant la fièvre au bord des lèvres
Impatient, je compterai les heures sévères
L'envie de te dire, pour l'amour du ciel
Emporte- moi loin d'ici, vers ton entourage
Pour pouvoir traverser les frontières et leurs rivages
Chasser le chagrin pour que fleurisse le ciel
Je veux te sentir fouiller l'impénétrable de mon âme
Et sur mon corps, de tes mains douces éteindre mes flammes
L'aventure réconcilie les différences
Rapproche les coeurs, panse les souffrances...