Faut-il simplement attendre le retour
Le retour de l'aigle aimable dans sa tour
Attendre le retour de la voix de l'absence
Oh nuit! l'aigle erre toujours en silence!
Ce matin, sur le cèdre, il était là près de la source
Tremblant, le regard perdu, il chantait, il pleurait en douce
L'oubli des souvenirs enchevêtrés sur l'écran endormi
Et le vent promène sa colère pour se perdre dans l'abîme de la nuit .
Et voici je te vois interroger ton image, là, devant le miroir
De l'écran, je ne sais si ma main droite caresse tes seins d'espoir
Et je t'enlace toute nue dans mon regard qui cherche nos origines
Nous nous réveillons l'un pour l'autre à la quête de nos racines!
Je sens que tu blesses mon imprudence, à vouloir
Trop cacher les raisons évidentes de cet au revoir
Ces faux départs devenus très fréquents
Est-ce vraiment la partance? J'y trouve l'enivrement.
Que de beaux jours furent vécus à la cadence de l'amitié
Aujourd'hui, nos routes ont perdu leurs rives et nous ne sommes plus excités
Toi, tu vas comme une voix emportée par le vent
Moi, je poursuis l'ombre impossible de midi pour longtemps
BIR TAM TAM
(Ali El Bougrini)
Australie : le 8 janvier 2016