Ah! Les amours impossibles
J'écrivais, pour toi, tous mes plus beaux sonnets
Avouant mon amour dans le dernier tercet
Tu rédigeais, pour moi, à l'encre de la nuit
Des poèmes en vers intimes rimant à l'infini !
La vie avait pour nous un goût de bonheur
Le temps était splendide, il occupait nos cœurs
Dans nos discussions, on se racontait, mille choses
Les mots doux enrichissaient nos poèmes et nos proses
Des femmes jalouses rêvaient de dévorer
Le fruit de notre passion que nous aimions croquer
Sous les yeux des quidams désireux de savoir
Si nous faisions l'amour entre les mots du soir
Puis, un jour, je cédais aux chants d'une sirène
Je l'épousais, alors, pour en faire ma reine
Mais je revenais toujours dans un lieu très discret
Pour t'écrire ô toi, fleur que j'aimais en secret
Ah ! Les amours impossibles s'endorment bien souvent
Sur les écrans désertés que berce la présence du vent
Mais qu'une touche de doigt ravive comme le printemps
Car nos cœurs bat encore sur la ligne du temps
ALI El BOUGRINI
Australie: 25 mars 2017
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