Les détenus amazighs, le PDAM et les revendications amazighes au cœur des débats.
Invitée par une association bruxelloise l’Organisation Tamaynut, représentée par Anir Bouyaakoubi a été accueillie par des parlementaires belges et a participé avec Abdelhamid Amin, vice président de l’AMDH dans un débat autour des droits de l’Homme au Maroc.
Qu’il soit avec les parlementaires ou lors de la conférence, les détenus amazighs, la dissolution du PDAM et les revendications amazighes étaient au cœur des débats. Les deux députées Karine Lalieux (Chambre des représentants, PS) et Fatiha Saidi (Députée bruxelloise, PS) ont consacré une rencontre aux représentants de Tamaynut et l'AMDH. La situation généralement dégradée des droits de l’Homme au Maroc était le sujet de l’intervention de A.Amin tandis que A.Bouyaakoubi a présenté la situation actuelle des droits amazighs marquée essentiellement par l’arrestation arbitraire des étudiants du mouvement culturel amazigh, la dissolution du PDAM et l’amazighophobie qui bloque toute initiative en faveur de l’amazighe à savoir l’absence d’une vraie volonté politique pour réussir l’enseignement de l’amazighe et la chaîne amazighe qui n’arrive toujours pas à avoir lieu.
Les même sujets ont été discutés lors d’une conférence organisée le 8 mai 2008 avec la présence des militants du PS de Bruxelles, des anciens militants de l’AMDH, et un public bruxellois qui cherche à savoir plus sur les droits de l’Homme au Maroc et sur l’évolution de la revendication amazighe.
En parallèle avec cette activité, une rencontre a eu lieu avec la section de Tamaynut-Bruxelles.
La Rédaction.