Une centaine de personnes ont assisté à l'acte organisé par l'Association Taghrast- Espai Amazic, le 14 juin à mataró. L'acte a eu comme titre : "Le Rif : la terre et l'être humain. Quel chemin vers la démocratie et le développement ? Le modèle d'autonomie Catalane peut-il servir" ?. Le programme a commencé avec un visionement du documentaire réalisé par la télévision espagnole : "Abdelkrim, l'epopea du Rif". Après, a commencé la table ronde avec la participation de :
Rachid Raha, président de la Fondation David Hart et directeur du journal : le monde amazighe, Mohamed Amezian : investigateur dans l'histoire du Maroc et du Rif et fils du dirigeant de la révolution rifenya du 1958-1959 : Lhaj Sellam Amezian, Lounes Belkacem : président du Congrès Mondial Amazigh et Mònica Sabata : porte-parole de la Plate-Forme pour le Droit à Décider. Dans l'acte, a assisté aussi le président du parti democratique amazighe a assisté Ahmed Dgharni, à qui a été donné la première parole après les exposés pour qu'il explique les nouveautés à Ayt Baâmran et sur l'interdiction du parti democratique amazighe. Les exposés ont touché différents sujets par rapport au Rif, en commençant par le châtiment historique que le Rif a reçu aussi bien du colonialisme que des gouvernements marocains, Mohamed Amezian s'est concentré en la massacre du 1958-1959, non contemplée dans le processus de reconcilació commencé par le gouvernement marocain il y a quelques ans tout en expliquant que ne se traitait pas d'une rébellion spontannée mais d'un mouvement organisé avec programme et stratégie. Les ressources matérielles que Rachid Raha a considéré motivants pour que le Rif ait un gouvernement autonome comme les remises d’argents envoyés par les immigrants amazics qui finissent à d'autres zones, le tourisme, les minerais etc. Le droit des amazighes comme n'importe quel peuple du monde à l'autodétermination expliqué par Lounes Belkacem se basant sur le cadre légal des UN et la notion des peuples amazighes que le Congrès Mondial Amazics commence à avoir en compte et enfin l'expérience autonome en Catalogne que au début a été positive, mais qu'avec le temps elle a révélé des manquements surtout par rapport au financement, à la notion de la Catalogne comme nation et à d'autres questions historiques expliquées par Mónica Sabata..
Le débat entre les assistants et les conférenciers a été très intense et intéressant avec une diversité d'opinions très positive. Il a porté aussi sur différents sujets : les responsabilités aussi bien de l'état espagnol (usage d'armes chimiques) que du gouvernement marocain dans la marginalisation du Rif, la nécessité de lutter en parallèle pour le changement social à tout le Maroc, s'inspirer de l'expériència d'Abdelkrim, se baser sur la décision collective des rifains au lieu de se baser sur d'autres modèles, tenir compte de toutes les sensiblitées existantes entre les amazighes du Rif, considérer la possiblitité de parler du nord du Maroc avec une notion du Rif plus étendue que celle établie par le governement, etc. Le débat a duré plus de trois heures, ce qui démontre son intérêt et a fini avec les decalarcions suivantes de l'Association :
- Considérer que l'objectif de l'acte : ouvrir le débat sur Le Rif et la revendicació de son autonomie, qui ne prétend pas arriver à un accord mais échanger les opinions pour voir les choses de manière plus claire, a été réalisé avec succès.
- Sa reconnaissance pour tous ceux qui ont rendu possible cet acte : conférenciers, collaborateurs, moyens de communication et assistants. - Sa solidarité avec la población d'Ayt Baâmran (Sidi Ifni) et son support pour ses reivendicaions légitimes.
- Son support au parti democratique amazighe.
- Son support au mouvement amazighe au Maroc et partout et aux détenus amazighes à Imteghren i Ameknas
- Sa solidarité avec le compagnon Mohamed Ahaddouch (présent à l'acte), pour la mort de son frère Abdelouahed Ahaddouch dans la prison d'Alhoceima en conditions de mauvais traitement physique.
L'acte a fini avec une dégustation de thé et gateauxs et photos avec les conférenciers. Il y a eu une exposition le long de la journée à la charge d'Ahmed Ikabouren et aussi la présence de moyens de communication comme les informations amazighes de BTV et la page web Alhucemas Información. L'acte a compté sur le suport de la Mairie de Mataró, L'observatoire Catalan de la Langue Amazighe et la page web Alhucemas Información.