La base théorique de la deuxième édition de l’université d’été des jeunes, les 6, 7 et 8 juillet 2012.
L’un des plus importants sujets auquel la mouvance culturelle amazighe a toujours accordé une attention particulière est la littérature orale amazighe, qui est, comme on le sait tous, on ne peut plus riche par ses contenus, ses formes, ses thématiques et ses fonctions. Ce qui peut facilement se comprendre. Elle est la clé utile et indispensable pour la compréhension de l’héritage amazighe dans sa totalité et sur toutes ses déclinaisons.
Si l’écrit est largement tributaire de sa mise sur papier, l’oralité, quant à elle, se maintient dans la mémoire collective avec ses changements et ses dynamiques propres. En plus, la littérature orale constitue en elle-même des documents historiques précieux que les générations se transmettent. N’importe quel chercheur sérieux, qu’il soit historien ou anthropologue, peut y trouver un tas d’informations qui vont assouvir sa soif de connaissance et de savoir.
Si des études, des rencontres ou des colloques ont été consacrés à plusieurs régions amazighes (le Haut-Atlas, le Moyen Atlas et l’Anti-Atlas), la plaine du Souss, et en particulier, Achtouken, a jusqu’à présent brillé par son absence. Et pourtant, elle recèle une littérature orale d’une variété incommensurable et d’une richesse inestimable. Mais qui reste, hélas, un domaine très en friche.
C’est d’ailleurs pour cette raison que l’association Timatarin de Biougra a tenu à en faire le thème principal de la deuxième édition de son université des jeunes qui va avoir lieu le 6, le 7 et le 8 juillet 2012. De plus, l’ethnographe et le romancier, Ssi Brahim Aknkou, a été choisi pour être la personnalité de cette édition, qui reste, bien sûr, ouverte à tous les chercheurs qui s’intéressent à la problématique étudiée.
Nous rappelons que cette édition va comporter d’autres activités parallèles. Des lectures critiques de quelques publications, des rencontres avec des créateurs amazighs et des ateliers d’étude ouverts au public.