Selon l’Unesco, des 7000 langues mondiales, actuelles, près de 50% sont en danger et 90% se seront éteintes avant la fin du siècle.Ainsi, a été proclamée le 21 Février journée de la langue maternelle, dans le but de sensibiliser à l’importance de la transmission, espérant une mobilisation efficace en faveur de la diversité linguistique et du multilinguisme.
L’Afrique du nord, globalement et le Maroc plus spécifiquement ont subi les ravages d’une arabisation forcée, allant jusqu’à menacer la survie de la langue, multimillénaire, autochtone, le berbère ou l’Amazigh.
Si sa constitutionnalisation, au Maroc, est récente, elle demeure un acquis fragile, dont le meilleur allié, mis à profit, reste le temps. Aujourd’hui, la situation est préoccupante. De la nonchalance des institutions officielles, à la perte de terrain dans le milieu familial, au poids des mécanismes sociolinguistiques en sa défaveur, l’amazigh joue les équilibristes espérant une réelle prise de conscience de ses enfants et l’arrivée d’un meilleur lendemain.
Afin de participer à cette conscientisation, TamaynutFrance, vous invite à une conférence-débat au cours de laquelle seront abordés les mécanismes de la transmission, dans leurs contextes sociolinguistiques marocain et français, tout en faisant le parallèle et avec les récente acquis et défis constitutionnels.
La rencontre sera animée par deux éminents spécialistes de la langue et de sa transmission, Monsieur Rachid RIDOUANE, phonologue et professeur à Paris III et M. Mohamed LAHROUCHI, linguiste et professeur à Paris VIII. Tous deux chercheurs au CNRS.
Journée internationale de la langue maternelle.
Le dimanche 17.02.2013 à 15heure
03 Rue du Docteur Albert Calmette 92110 Clichy.