Entre les bandes de terroristes soutenus par la police et le terrorisme institutionnalisé de l'appareil judiciaire dirigé par les procès-verbaux de la même police!!
Le pouvoir algérien ne cesse de répéter depuis plus de trois mois avec cruauté et sans aucune pitié d'appliquer son nouveau- ancien plan raciste contre les mozabites, dans ce qu'on appelle les évènements de Ghardaïa en violation de toutes les règles de morale d'éthique et des lois nationales et internationales ce qui engendre sur le terrain une réalité dure à vivre que les hommes forts ne peuvent supporter alors que pour les vieux ,les femmes les enfants c'est le calvaire .
Comme à chaque fois la première étape de ce plan raciste consiste à l'instauration d'une réalité que se caractérise par une peur continue et l' inquiétude du lendemain incertain avec des intervalles des pics d'horreurs extrêmes lors des attaques des bandes sauvages sur les quartiers mozabites par des centaines de terroristes armés de pierres d'armes blanches et de bombes Molotov, aidés et couvert pendant toutes les périodes des attaques par la police algérienne qui leur garantis l'impunité et la liberté totale d'agresser les personnes en tuant et blessant et en s'attaquant aux biens en pillant, saccageant et en incendiant mais quand les jeunes mozabites arrivent à repousser les agresseurs la police intervient pour prêter main forte aux assaillants.
Ces agressions durent pendant deux à trois jours et n'arrivent même pas à se calmer pour se rallumer dans une autre quartier en accentuant la psychose de la peur et en laissant plus de dégâts, de ravages, de victimes et de morts.
Les dégâts temporaires de la première phase de ce plan infernal sont très lourds, ils ont laissés cinq mort tous mozabites, des centaines de blessés dont quelque uns dans état critique, des centaines de familles sinistrées qui habitent dans des établissements scolaires en attendant leurs relogement, des milliards de centimes de pertes matérielles dues aux vole ,saccage et incendie de commerces et usines .
Ce qui a surpris le pouvoir algérien cette fois ci et qui n'étais pas dans ses données c'est l'enregistrement des agressions de bandes terroriste et l'implication flagrantes des policiers qui soutenaient des criminels dans des dizaines de vidéos publiés dans les pages du Facebook, sur les chaines satellitaires et les organisations des droits d l'homme. ce qui a provoqué un grand mouvement de solidarité avec les mozabites surtout de la part des amazighs du monde qui ont condamnés ces pratiques . Il parait que les scandales médiatiques et les pressions internationales sur le pouvoir algérien après que le monde entier a vu les membres de bandes terroristes qui attaquaient les quartiers mozabites en pillant saccageant, en jetant des Molotov et en tuant dans l'impunité totale sans que la police présente sur les lieux par des centaines n'arrête aucun d'eux en flagrant délit. Ce qui obligea les mozabites à s'auto-défendre, tous ces scandales ont obligé le pouvoir à se précipiter pour finir avec la première phase pour entamer la deuxième.
Après la première phase qui consistais à violer les lois nationales et internationales en aidant des bandes de terroristes contre les mozabites, la police applique les plans de la deuxième phase qui se caractérise par l'usage de ses prérogatives pour l'instauration du terrorisme institutionnel contre les mozabite et ceci en :
Après une semaine de l'arrêt des agressions et du retour relatif au calme, les mozabites victimes des agressions de bandes terroristes se sont surpris par le début d'une large compagne d'arrestations arbitraires des jeunes mozabites même des mineurs, un peu partout dans les hôpitaux, dans les rues, dans les maisons, pour des raisons infondées. avoir une blessure , posséder des vidéos des évènements ou des rassemblements de jeunes ou secourir des blessés des évènements sont devenus des accusations graves et des justifications pour l'arrestation des jeunes mozabites, pour les torturer et pour leurs coller des accusations préparées et graves comme attroupement armé, association de malfaiteurs, fabriquer des armes pour tuer, puis les traduire devant la justice qui ne désobéie jamais le pouvoir surtout dans de telles circonstances,
L'affaire de jeune Mozabites Mohamed Babanedjar condamné à perpétuité sans aucunes preuves lors de la deuxième phase des évènement de Ghardaïa 2004, reste gravé dans les mémoires des jeunes Mozabites et « Al ayen » les Mozabites de service qui sont les relais du pouvoir dans leur société, ne ratent aucune occasions pour le citer comme exemple pour instaurer un climat de terreur et ensuite faire accepter le faite accomplie quel qu'il soit et en abandonnant toute revendications même les plus élémentaires, Comme le droit de se défendre dans le cas de la légitime défense.
Donc le pauvre citoyen mozabite se trouve devant une énigme : le pouvoir algérien ne défend pas le citoyen mozabite quand il est victime d'agressions et l'empêche avec force de se défendre et cela en prêtant main forte aux criminels, et quand malgré cela il arrive à se défendre c'est la prison qui l'attend !!! . - Est-ce que le pouvoir algérien veut que les mozabites se soumissent devant les terroristes aux moments des agressions et ne montrer aucun signe de résistance ?
- Le pouvoir algérien veut-il que les mozabites meurent en silence sans pousser le moindre crie ?
- Pourquoi tous ces plans ? Quels est sont les buts ? jusqu'à quand vont-il durer ?
- N'est-il pas le temps au pouvoir algérien de réexaminer ses idées et de renoncer à cette guerre cruelle qu'il mène contre le peuple mozabite, ce peuple autochtone pacifique et désarmé ?
- Le pouvoir algérien n'a-t-il pas encore compris que nous vivons l'ère de la mondialisation, du progrès de la civilisation, et le développement des moyens de communication et qu'on peut plus anéantir les peuples ?
- Une dernière question à savoir pourquoi la communauté internationale à sa tête les Nations Unies n'intervient pas pour lever le blocus meurtrier contre les mozabites ??
Dr Kameleddine FEKHAR Ghardaïa le 17/02/ 2014
Journaliste indépendant et Militant pour la démocratie, activiste pour la défense des droits humains Algérien appartenant au peuple Mozabite victime d'ethnocide