«La violence des régimes marocains, ou des séparatistes et colonisateurs du Maroc Amazigh, se distingue par sa cruauté depuis le début de Moulay Ismail Ben Ali el Marrakchi pour s’aggraver sous Moulay Abdel Aziz à Moulay Youssef et les protectorats français et espagnol et s’empirer depuis l’Indépendance du Maroc en 1955, pour s’envenimer davantage sous ‘les Années de Plomb’ de Hassan Ben Mohammed Ben Youssef, jusqu’à nos jours.»
L’Histoire glorieuse du mensonge ou de la manipulation du mot et de la propagande qu’on promeut au Maroc est une monnaie courante pour détourner la vérité historique d’une historiographie vraisemblable des Imazighen Amerruk. Cela est, d’une façon générale, la norme et non l’exception et se passe dans un pays des services rendus qu’est le Maroc du clientélisme. Ça ne veut pas dire, non plus, que l'histoire présentée par un tiers quelconque, d'une façon ou d’une autre, pour plaire ou déplaire, est dépourvu de dessein particulier et souvent, il s’avère que dans le fond, elle est conçue dans le but de décevoir pour mieux servir les intérêts de certains, ce qui ne signifie nullement qu'elle soit vraie.
La triste histoire du Maroc commence avec un groupe de colonisateurs et leurs janissaires et sorciers religieux qui date de plusieurs siècles et perdure encore. Mais elle va être contrecarrée à plusieurs reprises par les citoyens amazighs libres qui vont laisser leurs marques à partir des massacres du Rif, en particulier ceux infligés contre eux par le général Mohammed Ben Bouchta et Pacha de Fès sous les ordres du sultan Moulay Abdel Aziz en 1898. Cette violence va continuer sous Moulay Hafid après le coup d’Etat de 1908, et puis sous «le sultan des Français», Moulay Youssef Ben Hassan à partie de 1912. Craignant les retombées de la Guerre du Rif et pour sauvegarder sa vie, Lyautey va transférer la capital Marocaine de Fès à Rabat où Moulay Youssef va signer tranquillement les Dahirs ou lois présentées par le colonisateur jusqu’à sa mort soudaine, par une insuffisance rénal, en 1927. C’est Mohammed Ben Youssef Ben Hassan qui va assurer le trône. Durant les dernières négociations à Aix-les-Bains et ensuite à Paris avec les colonisateurs français et espagnols à Madrid, ni Mohammed V, ni l’Istiqlal étaient favorable à refuser de signer un accord qui ne comprenait pas les territoires occupés par l’Espagne du Sahara marocain, des Présides de Melilla, de Sebta et des Iles avoisinantes, ni non plus exiger de la France le retour de Tindouf et de Colomb Béchar ou même de la Mauritanie et que Abdelkrim a même demandé que tout accord devrait inclure l’indépendance de tout le Grand Maghreb, en particulier l’Algérie. Ecarté du pouvoir, l’Istiqlal va utiliser ces régions encore occupées comme le clou de Jeha pour servir son ambition personnelle, ses intérêts et ceux du parti, et même de renvoyer les juifs marocains vers la Palestine pour en profiter de leurs biens. Qui sont alors les séparatistes du Maroc?
C’est en 1898 que va apparaitre encore une fois les vraies intentions des sultans étrangers installés au Maroc depuis le Noir Moulay Ismail ‘dit’ le Gros eunuque. Ils vont commettre une autre bourde pour provoquer la division et le désir d’isoler et d’exclure un Maroc Amazigh uni, héritier du nationalisme de Kusaila et de la Dihya, des Royaumes du Nékor, fondateur du Premier Etat-Nation au monde, des siècles avant l’Accord de Westphalie, pour être concrétisé par celui des Berghouata, des Empires Almoravides, Almohades, Mérides et autres Principautés ou Cités-Etats. Par contre, les Imazighen, et dans ce cas, les Rifains, vont se soulever et se battre pour les mêmes principes que leurs ancêtres pour un Grand Maroc Amazigh uni et indépendant de toute occupation étrangère. C’est la provocation de l’expédition de l’armée d’Abdel Aziz, sultan de Fès et de ces usurpateurs d’origine étrangère qui ont adopté le nom de Fassi, mais pas la majorité des vrais Fassi Imazighen qui ont leur origine des Aith Fezzaz et des environs, pour en tirer profit. Cette campagne de ratissage et de nettoyage ethnique sera dirigée par un certain général mercenaire du nom de Mohammed Ben Bouchta el Baghdadi, en 1898. Sa violence inhumaine va faire réagir les populations du Rif et pour la première fois que le mot «République» va retentir dans tout le pays et chez tous les Imazighen [1]. Plus encore, le sultan qui a le monopole de la piraterie va oser accuser les tribus des Ibouqqouyen de la pratiquer à leurs comptes personnels lorsque celle-ci était sous le sceau du sultan, son commerce privilégié pour se procurer des esclaves, surtout blancs qui rapportaient beaucoup et d’autres servaient de harem et le plaisir des eunuques et des concubines des sultans marocains pour en faire des enfants de cette géniture des «Chorfa» et des «Alaouis», nés sans contrat de mariage pour entrer dans un régime matrimonial légal, que certains juristes et la société Musulmane en général, les considèrent comme des «Luqata لقطاء » bâtards. Ce commerce humain s’est développé et encouragé depuis le noir Africain, Moulay Ismail, qui lui-même et le produit de ces esclaves et de ces ‘Luqata’ qui vont régner au Maroc. Il est également le produit des concubines esclaves et fondateur de ce plaisir pour lui attribuer le mythe d’avoir enfanté 1171 enfants [2] de toutes origines confondues pour devenir les futurs sultans et Imam du Maroc et d’en faire de ces ‘bâtards’ des héritiers Alaouites et des Chorfas. Il va faire de ses frères esclaves une armée puissante des Abid el Boukhari pour contrer les Soldats Amazigh et d’en faire fortune. Il va se réserver le privilège exclusif de faire de ce commerce inhumain la source financière relevant directement de son autorité et sera plus tard transféré à tous les futurs sultans étrangers non-amazighs résidents au Maroc.
Mohammed Ben Bouchta Baghdadi
Moulay Hafid au centre et la moitié du premier à droite, c’est le général Bouchta el Baghdadi
La loyauté des Rifains d’un Maroc uni n’a jamais été en question, car le Maroc et Tamazgha restent de toujours un territoire Amazigh uni depuis Maysara. Le vrai manifeste de l’indépendance commence avec Mohammed (Mohand) Ameziane lorsqu’il chassa les forces de Jilali Ben Driss el Youssefi Zerhouni dit Bouhmara et son armée en 1908 et puis sera pris prisonnier par le sultan de Fès et assassiné.
Le drame des rifains a commencé avec le sultan Abdelaziz qui a envoyé son chien de garde, le général Bouchta el Baghdadi pour massacrer toute un village et comme le général Juin va le faire à Monte Casino en donnant des ordres claires et carte blanche aux Amazighs de faire ce que bon leur plaise de l’autre côté du sommet de la montagne. Le général Bouchta va aussi prendre consigne de l’héritage français en adoptant certains principes du Commandant Arnaud[3], et va donner l’ordre que «les hommes sont vos cibles, les femmes votre possession et les enfants à passer au couteau» et que tous ont été délogés et dispersés et la ville détruite, pour le plaisir de séparation et du nettoyage ethnique pour effacer toutes les traces, non des Cathares, mais de Maysara et du Royaume du Nekor. Quelle erreur! Arnault n’a pas détruit les Cathares mais il les a rendus plus forts comme le deviennent les Rifains à travers l’Histoire. Moulay Abdel Aziz, de mère géorgienne ou circassienne, était en conflit avec son frère Hafid qui va s’arranger avec el Madani Glaoui et les ulémas poubelles de Fès pour le déposer et le remplacer en Janvier 1908. Voilà la lignée réelle de ses awbaches ‘dit’ arabes, alaoui, charif, qui s’entretuent pour le pouvoir et la richesse et que Abdel Aziz plie bagage et comme si de rien n’était, s’enfuit pour s’installer enfin à Tanger où il mourut tranquillement en 1943.
La question de Bouhmara commence avec Abdel Aziz et après sa déposition par Moulay Hafid et Glaoui en 1908, la situation au Rif est devenue violente et les forces rifaines, sous le commandement de Mohammed Ameziane, vont s’engager contre les forces espagnoles jointes à celles de Bouhmara. C’est d’abord en octobre 1908 que les hommes du Rif attaquent et tuent plusieurs ouvriers espagnols qui travaillaient dans les mines de la région de Nador. Cet acte va provoquer Bouhmara à intervenir directement contre eux pour sauvegarder l’accord d’exploitation de ces mines qu’il avait signé avec les espagnols. Furieux de cette démarche des rifains qui va le priver des finances reçues des espagnols, il envoie ses troupes contre eux pour se venger de leur acte en menant des représailles de destruction contre les villages voisins des mines du Rif. Exaspérés, les chefs de tribus du Rif se rebellent et ripostent contre lui et les espagnols et finissent finalement à chasser cet usurpateur et le faire disparaitre de la région. Bouhmara va se trouver vaincu, isolé et abandonné de tous et sera pris par les forces du sultan et exécuté avec ses partisans à Fès. Faut-il rappeler que Moulay Hafid, comme Abdel Aziz avant lui, avait refusé de donner de l’aide à Mohammed Ameziane pour se débarrasser de Bouhmara comme des espagnoles et ainsi regagner l’indépendance et unir le Maroc. Au fait, les sultans de Fès étaient plus intéressés aux revenus des mines que l’unification et l’indépendance du Maroc. Ils étaient insoucieux mais aussi incapables de faire face à Bouhmara ou de se battre pour l’unification du pays, que ça soit au Nord-Est du Maroc à Melilla, Nador et sa région où l’enjeux était de s’entendre avec les espagnoles pour recevoir la cagnotte des mines, ou au Nord-Ouest du Maroc à Ceuta et sa région. Alors, faut-il se demander encore une fois qui sont les Séparatistes au Maroc?
Il est évident que les séparatistes sont ceux qui veulent et encouragent l’hégémonie des colonialistes étrangers comme Abdel Aziz et Moulay Hafid qui ont refusé d’aider les nationalistes du Nord contre les espagnols et Rogui Bouhmara, le nouveau sultan de Taza et sa région. L’Ingénieur Rogui Bouhmara de l’Ecole française, de son vrai nom Jilali Ben Driss Zerhouni el Youssef s’est proclamé sultan vers la fin de 1902 et voulait anéantir les Rifains qui s’opposaient à l’exploitation des mines de fer de Nador par les Espagnols. Ils se sont soulevés contre lui pour l’unification du Maroc et de sauvegarder sa richesse. Alors que Bouhmara et les sultans séparatistes, Abdel Aziz et Moulay Hafid du Maroc avaient les mêmes objectifs de s’enrichir. Pire encore, les sultans de Fès ont refusé d’aider Mohammed Meziane des Aith Wariaghel qui combattait au moins un ennemi commun, Bouhmara, même si le colonisateur espagnol était la cible première des Rifains. Finalement, Ameziane a réussi, sans l’aide des lâches «fassis» d’origine étrangère et leurs sultans, dans sa lutte anticoloniale. C’est grâce à lui et aux tribus des Aith Wariaghel que Bouhmara va être vaincu et chassé de la région pour qu’il soit récupéré par les forces de moulay Hafid et exécuté en 1909. Alors la question se pose, qui sont les séparatistes du Maroc depuis l’arrivée de l’Islam à 2018? La réponse se trouve dans les actes de l’historiographie et non dans les récits des hagiographes, des psychopathes et schizophrènes qui souffrent des délusions et des hallucinations des sycophantes uléma sorciers qu’à cultivés le Maroc des clans, des rentiers, des corrompus, des serviteurs esclaves du Makhzen, des mendiants dénudés et affamés et qui ne demandent que des bagues en or, des avares, des incompétents sans conscience, sans honneur, sans sens d’humanisme et sans patrie, autrement dit, des psychopathes et des janissaires par excellence.
Puis vient ensuite, de 1909 à 1912, plusieurs confrontations armées que va déclencher le Rif dans une guerre antiespagnole qui va avoir plus de 100 batailles acharnées en moins de 5 ans et personne ne criait à la trahison à l’époque des régimes des sultans. Elles seront toutes initiées par un Chef unificateur Mohand Ameziane qui, malgré le refus des Sultans «Fassi» de lui fournir l'aide nécessaire pour poursuivre ces guerres anticoloniales, il va continuer sa lutte pour libérer le Maroc et ce malgré le refus des multiples sollicitations d’aides qu’il leur avait adressées. Parmi ces batailles on peut citer: la bataille de Diwana, la bataille de Had Ait Chiker, la bataille de Kebdana, la bataille de Selouane, la bataille de Segangan etc....Faut-il encore se douter qui sont les vrais unificateur d’Amerruk: les Amerruks Imazighen de souche ou ces apatrides usurpateurs venus de tous les coins du monde pour prendre le pouvoir sous un prétexte ou autre et dans le seul but est de s’enrichir? [4]
La grande tragédie serait l’essor qui sera réservé au seul unificateur du Maroc, Mohammed Ameziane qui sera assassiné par les lâches du Makhzen en 1912 pour faciliter la signature du protectorat entre Moulay Hafid et Eugène Regnault. C’est ainsi que Moulay Hafid va faire régner le colonialisme au Maroc, un acte de trahison que l’ensemble des Marocains libres vont condamner. Le seul but de ces sultans fictifs était de ramasser quelques miettes des colonisateurs qui vont profiter et exploiter les richesses du pays pour enrichir le leur. Les sultans du Maroc, à commencer du prénommé «Laqit = لقيط » Noir Africain Moulay Ismail Ben Ali el Marrakchi, baptisé Alaoui/Alaouia de son prénom Ali, un prénom qui devient commun, comme Mohammed, depuis l’apparition de l’Islam et également celui de Charif, comme le Chrétien Omar Charif, les deux prénoms n’ont aucun lien ni avec le Prophète, ni avec l’Arabie mais deux prénoms courants chez les musulmans, l’un Ali pour devenir l’adjectif Alaoui qui n’a aucun lien autre que lorsqu’il s’agirait des Chi’a et ceux qui suivent l’école de Ali et devienne ainsi des Alaouis, il y a aussi un groupe d’opposition au Prophète Mohammed qui réclame la prophétie appartenait à Ali et Mohammed ne l’a reçue que par erreur et autres anecdotes du même genre sans fondation aucune, ni pour l’un, ni pour l’autre. Par les récits des uns et des autres, les «Alaouis» sont donc les ennemis de Mohammed et de son Islam, donc de Dieu. Cette hostilité entre les sunnites et les chias date depuis la mort du Prophète. Les trois tendances majeures du chiisme sont les Zaydites, les Extrémistes et les Imamites, sauf que l’Imam du Maroc mélange le chiisme des Alaouis et le sunnisme des Malékites qui combinent les Ghazalis et les Achaaris. Ces trois division majeures du Chiisme de Alaouis forment de multitudes subdivisions allant des Fatimides, des duodécimains des Ayatollahs, des Ismaéliens, des Qaramidiya, des Imamites, des Mamtouriyya ou les Lapidés etc. Au Maroc, c’est l’Ecole de Malik et non d’Ali qui est la règle, donc il n’y a pas de descendance d’Ali au Maroc. L’autre Charif/Charifa n’est que linguistique où le mot honorable s’applique à toute personne d’honneur que ce soit le prophète ou un digne berger. Le concept marocain est donc basé sur une prémisse fausse, soutenue par le colonialisme français, qui découlerait à une conclusion forcément erronée.
Même si certains veulent aller plus loin dans ces récits fictifs, ce n’est qu’après certains hagiographes du Maroc ont fait une résurrection légendaire d’un Imam inconnu recruté d’Arabie au XIIIe siècle et décidèrent de le lier à un évènement bien détaché et de la réalité comme de la vérité et qu’ils ont inventé de toute pièce près de cinq siècles plus tard. Ils vont se tourner vers un inconnu des marocains qui a été recruté comme Imam sorcier au XIIIe siècle exactement, pour lui attribuer, au XVIIe siècle, un nom prétentieux de Hassan dit «Addakhil», un Alaoui et un «Charif» qui a été, à l’origine, recruté comme Imam et sorcier pour conduire des séances pour provoquer et produire de la pluie au Maroc du XIIIe siècle. Ce sorcier va disparaitre à jamais sans laisser aucune trace jusqu’à l’arrivée de l’Amazigh Ali el Marrakchi au XVIIe. C’est l’occasion propice pour lier cette histoire légendaire et peu convaincante, dépourvue de tout document ou preuve tangible pour valider une farce pareille. Les personnages sont vrais mais aucune date précise, même des naissances ou de décès, et aucune preuve tangible des événements n’est présentée, mais pour ce qui est certain, c’est que l’Amazigh Ali el Marrakchi, n’est né ni alaouite ni charif, mais il est devenu tous les deux à la fois et plus encore. C’est grâce aux marocains et à certains hagiographes flagorneurs sages poubelles de l’histoire inventée, qu’il le devient come il devient un opportuniste connu par une descendance de complaisance qu’on lui accorde pour devenir à la fois un Marrakchi, un Alaoui, un Charif, un prince, un sultan et autres. C’est grâce à l’habilité que ces flatteurs lui accordent, qu’Ali saisisse l’occasion et profite, comme les autres imposteurs de l’histoire du Maroc, de la faiblesse des Saadiens pour s’emparer de la principauté désertique de Tafilalt et ainsi devenir son prince charmant en 1631.
L’histoire des séparatistes marocains commence sous de fausses prémisses avec la légende des Chorfa alaouites lorsqu’une partie de la population de Sijlimassa/Rissani a perdu confiance dans le Dieu/Roi Anzar ou Agalid Anzar [ⴰⴳⴰⵍⵉⴹ ⴰⵊⵣⴰⵔ] suite aux sécheresses aigues qu’a traversées le Maroc au début de la dynastie Mérinide au XIIIe siècle. En l’absence d’un observatoire de la Météo, ou malgré lui comme le cas aujourd’hui, cette population du désert de Tafilalt avait besoin, comme d’ailleurs était la pratique des rites gallo-romains et de toute l’Histoire ancienne et païenne d’organiser des rogations pour bénir la terre, conduite par un prêtre ou par un ‘sorcier’ pour prier au diable ou sacrifier Adam ou Isaac pour qu’il y ait de la pluie pour fertiliser les terres et créer de la prospérité. C’est ainsi que les habitants de Sijlimassa ont décidé d’expédier un petit groupe au Hijaz, au XIIIe siècle et sans date précise de cet évènement, à la recherche d’un remplaçant au Dieu ou Agalid Anzar [ⴰⴳⴰⵍⵉⴹ ⴰⵊⵣⴰⵔ] qui les a abandonnés. Ils étaient ensuite dirigés vers Yanbu où ils ont finalement trouvé ‘l’Homme de la baraka’ ou ‘l’Homme sorcier’ pour créer des miracles, allant du nom d’Hassan Qassim Ben Mohammed (ni Alaoui ni Charif) qui devient du jour au lendemain, mais quelques siècles plus tard, un Charif et un Alaoui made in Morocco, ou du plus vrai encore un charif qui trouve sa révérence dans le colonisateur lorsque les marocains parlent «Ah, du temps des chorfas!» c’est-à-dire du temps du travail sérieux des Français[5]. Des titres que les flagorneurs ignorants marocains attribuent à toute personne venue de l’extérieur ou de l’intérieur du Maroc, que ce soit du Hijaz et de Nadjd, d’origine juive, chrétienne, musulmane ou ceux qui sont restés païens jusqu’à l’aube du XXe siècle, ou d’autres régions du monde. Il suffit que la personne fasse allusion ou être malin pour en devenir un pour profiter des retombées de cette nouvelle identité. Cette appellation est aussi donnée à d’autres convertis d’ici et d’ailleurs tandis que la majorité l’a choisie pour convaincre les jobards et profiter de ce privilège, comme l’ont fait aussi beaucoup d’Amazigh devenus arabes à la fin des romains pour échapper au mépris des imazighen, et des arabophones plus tard qui se prennent aujourd’hui pour des arabes[6]. C’est tout ce qu’il y a de l’histoire de cet imam sorcier recruté pour conduire des rogations pour bénir la terre de la pluie mais sans succès et va disparaitre, comme le mythe d’Idriss, dans la nature sans suite ni trace jusqu’à sa résurrection au XVIIe siècle.
Alors les hagiographes flagorneurs marocains inventent ce lien, comme ils voulaient faire avec Idris qui n’a jamais été sauf comme Imam et époux de Kenza, La reine des Awrabas, sans convaincre aucun pour se concentrer ensuite sur le mythe de l’esclave noir africain Ismail et d’oublier de mentionner Idris que par défaut, le soi-disant arrière-petit-fils de l’Amazigh Ali el Marrakchi pour assurer une succession douteuse de ses descendants qui va être maintenu jusqu’à la signature du Traité du Protectorat en 1912. Et depuis jusqu’à l’indépendance, aucun de ses sultans n’a réussi à unir Bled Siba et Bled el Makhzen. La première était sous le control total des tribus Amazigh et la seconde était, en grande partie, sous le control des princes amazigh locaux et le reste se partageait avec l’appui et le control central sous des chefs locaux, mais aucun sultan, et ni mêmes les protectorats français et espagnols ont pu unifier ou contrôler, en dehors de ce qui est ‘dit’ du «Maroc utile» avec des passages restreints et approuvés par les chefs de tribus, le Maroc dans sa totalité. Les seuls unificateurs d’Amerruk sont le Royaume des Rifains du Nékor à partir de la révolution de 740 pour se concrétiser sous les Berghouata jusqu’à l’arrivée des Almoravides, des Almohades et des Mérinides. Ils ont réussi à consolider et à assurer la pérennité de cette union qui va, malheureusement, commencer à s’effriter avec des sultans apatrides fantoches d’origines douteuses qui ne se dotaient d’aucune légitimité nationale du peuple Amazigh à partir du règne du mythique figurant Noir Africain, allant du nom d’Ismail, dit le ‘Gros’ eunuque.
L’Ingénieur Jilali ben Driss El Youssefi Zerhouni Bouhmara
L’histoire des rifains est à envier par les Imazighen de Tamazgha et à mépriser par les colonisateurs étrangers venus de l’Orient comme de l’Occident et non amazigh qui veulent avoir la main mise sur le Maroc. Ce sont les rifains qui ont chassé les Umayyades du Maroc et du Maghreb en 740 et s’en suit la République du Rif de 1920 reconnue et admirée à l’échelle mondiale, et non des moindres des grands révolutionnaires comme Mao Tsé Toung et Che Guevara. En vérité, la révolution rifaine des années 1920 était le produit d’une lutte continue depuis des siècle qui va s’accentuer du XIXe au XXe siècle, et qui a été toujours, dans l’essence, anticoloniale[7], mais jamais séparatiste. Amerruk est un pays de tous les Imazighen et cette révolution était destinée à chasser les espagnoles avant les crapauds du Royaume du Nékor en 1920 et puis reprendre l’histoire, du moins, depuis les Mérinides pour en construire le Grand Amerruk Amazigh d’autrefois. Au lieu de les rejoindre dans la lutte de libération, certains traitres résidents arabes et arabophones dans la plupart, influents du Sud et serviteurs du Makhzen avec un certain groupe fassi vont s’allier, pour quelques miettes de la richesse du Maroc, avec Lyautey, l’autre colonisateur, pour vaincre Abdelkrim et l’armée de Libération du Nord. Ils vont retarder l’indépendance du Maroc de 35 ans (1920-1955). C’est grâce à la coalition du Makhzen du Maroc, des forces coloniales de France et d’Espagne, commandées par le maréchal Pétain et dirigé par Lyautey qui ont réuni plus de 500000 soldats, 40 généraux, deux maréchaux, tous attachés et mobilisés aux forces terrestres, aériennes et navales, contre 9000 soldats d’Abdelkrim et quelques 11000 paysans. Abdelkrim et ses forces vont tenir bon jusqu’au dernier moment où il fallait empêcher l’effusion du sang dans une bataille qui ne pourrait être que sanglante et féroce et sans espoir de gagner. Ils étaient en face d’une alliance déterminée de sauver son honneur perdu et qui était prête à utiliser des méthodes et tactiques non-conventionnelles, illégales et pour la première fois cette coalition, y inclus une participation américaine, va s’engager dans une guerre de gaz moutarde. L’unique sacrifice honorable qu’il fallait faire était sa réédition à Taza le 29 mai pour sauver son peuple et mettre fin au massacre inhumain qu’ont déjà infligé les colonialistes français, espagnols et le Makhzen Marocain à une partie du Peuple Amerruk. Lyautey n’avait-il pas écrit à propos de cette guerre que Moulay Youssef avait félicité le Résident Général au Maroc, qui n’était autre que Lyautey lui-même, pour sa victoire contre l’Armée de Libération du Nord mais, en même temps, on omet et on se passe de la défaite de Lyautey à la bataille de Ouargha qu’ont infligé les Rifains et qui va le relever enfin de son commandement et marquer la fin de sa politique au Maroc. Cette bataille sera aux français ce que la bataille d’Anoual, du 21 juillet 1921, était pour les espagnols qui avait provoqué le suicide du général Silvestre et celle d’Ouargha provoquera la mise à la retraite précipitée de Lyautey. N’est-ce pas ce manque de nationalisme des arabophones[8] du Maroc du centre et de l’apaisement et de la collaboration de Fès qui ont trahi les Imazighen de l’Atlas et du Sud qui ont tenu bon jusqu’en 1930, et que le sultan et ses janissaires n’ont pas soulevé un doigt pour aider les Imazighen dans leur lutte contre le colonialisme français et espagnol. Ce sont les Imazighen qui ont refusé la séparation en rejetant le Dahir Amazigh sous le règne du sultan Mohammed Ben Youssef Ben Hassan après la mort soudaine de son père Moulay Youssef Ben Hassan suite à une insuffisance rénal. Qui sont alors les séparatistes du Maroc?
Abdelkrim et son Histoire
Mohammed V et Abdelkrim
Benoit-Mechin, Lyautey l’Africain ou le rêve immole, (Lausanne: Clairefontaine, 1966)
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La contribution du Makhzen de Moulay Youssef à la destruction de la société marocaine du Rif.
La volteface des Fassis se fait au tournant de l’histoire lorsque la chute éminente des colonisateurs devenait de plus en plus certaine. Cette donne réelle, mais écartée et éloignée de leur esprit va les bouleverser. Il fallait faire quelques choses et ces traitres fassis et leurs supporters arabophones vont promouvoir et encourager quelques vieux loups parmi les malins de cette race ingrate à se rendre au Rif pour s’instruire du nationalisme, de la politique et de la lutte armée contre les ennemis du Maroc, de l’intérieur comme de l’extérieur pour aller jusqu’au Caire pour s’instruire de leur Maître, Abdelkrim el Khattabi[9]. Ces novices vont devenir des expérimentés et innovateurs par le plagiat qu’ils vont maitriser au Nord pour devenir la première force du nationalisme marocain après des siècles de collaboration, d’hibernation et de s’approprier, du jour au lendemain, le trophée du 1er Manifeste de l’Indépendance du Maroc.
C’est l’Histoire du Premier Manifeste de l’Indépendance d’Amerruk Amazigh du 14 février 1943 qui va pousser les quelques arabophones et autres immigrés du Sud, dorénavant habitués à reproduire ‘Sahih ou le Faux’ el Boukhari ou Islam pour complétement se passer de la flagrante controverse d’un Abu Lahrira, que ces «grand libérateurs» vont enfin faire usage du plagiat et créer la farce de l'Histoire du nationalisme fassi et promouvoir le mensonge d'un Manifeste du 11 Janvier 1944 totalement fictif reproduit du Premier par des clans fassis pour gagner les faveurs du Sultan et écarter les Imazighen du pouvoir. Ce sont ces Imazighen qui ont créé le premier Etat-nation en 740 et ont bâti le plus puissant Royaume du Nékor de l’Histoire Amerruk, avant de construire les Empires Almoravides et Almohads, puis ils vont même sauver l’Espagne du Fasciste Franco et à deux reprises, la France et l’Europe qu’ils ont défendu jusqu’à la victoire. Mais c’est avec plus d’acharnement, de zèle, d’obligation et de nationalisme, qu’ils vont assurer l’indépendance et l’unité d’Amerruk Amazigh. Il suffirait d’une simple analyse de remarquer les défaillances de ces figurants sur la liste du Manifeste fictif de l’Istiqlal[10] qui ne représente qu’eux-mêmes et leur clan. Elle n’est pas rédigée par des génies mais de personnes d’une intelligence médiocre qui ne dépasserait pas la lecture de la Fatiha que maitrisent bien ces noms, en grande partie, des éléments rétrogrades du Msid de la Quarawiyine, pour les écarter de tout sérieux politique ou d’un amour profond pour la patrie. Ils ne représentent que l’avarice, l’arrogance et la folie du pouvoir et que le reste n’est que poudre aux yeux ou du ‘window dressing’ pour mieux décevoir. Ils ont tout pris et appris du Nord pour se prendre pour des innovateurs et des pseudo-nationalistes voyageurs de plaisir aux bordels du Caire, comme le décrivait Hassan el Banna, et des combattants des pantoufles, non des bottes, du baroud ou de la poudre à canon et de la lutte armée que symbolisent Mohammed Ameziane, Abdelkrim el Khattabi et autres qui se sont battus et perdu leur vie pour la gloire de la Nation Amazighe d’un Amerruk toujours indépendant des étrangers d’où qu’ils viennent ou sous tout prétexte qu’ils inventent. Leur objectif principal ne peut être que l’exploitation réelle des richesses du pays, la marque déposée de tous les Califes d’Orient et l’Islam n’a jamais été leur objectif, mais seulement le moyen et non la fin pour justifier leurs actions[11]. Pire encore, ils sont dépourvus, avec l’exceptions de certains timides francophones qui se penchaient sur le commerce, de toute pensée intellectuelle moderne ou du sens politique et qui font de la charia des néo-salafistes et des héritiers d’Ibn Taymiyya le seul référentiel juridique...avec des idéologies erronées des siècles anciens qui ont retardées tous les musulmans du monde (les musulmans occidentaux ne sont-ils pas la source créatrice et offensive de DAECH et d’autres groupes terroristes?) jusqu’à nos jours. Faut-il rappeler la vraie histoire d’un Amerruk Amazigh et non celle fabriquée par certains psychopathes et sorciers schizophrènes hallucinants et qui souffrent de délusions, des immigrés d’origine douteuse, méconnue et inconnue, plutôt qu’enfants du péché des esclaves et des harems, des mafieux qui sont venus des quatre coins du monde pour enfin mettre la main sur le pouvoir au Maroc et détourner l’Histoire par des hagiographes au service des plus payants.
Il faut confirmer et reconnaitre que le Premier Manifeste de l’Indépendance d’Amerruk Amazigh date du lendemain de la rencontre du sultan Mohammed Ben Youssef, Roosevelt, Churchill et de Gaulle à Anfa, Casablanca, du 14 au 23 janvier 1943, et que Roosevelt était favorable à l’Indépendance du Maroc. Cette déclaration était conforme à la Charte de l’Atlantique de 1941 où Roosevelt avait tracé les grandes lignes de la politique internationale des Etats-Unis. Il avait évoqué et pris son engagement de défendre et de respecter les grands principes universels et d’assurer la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes et suivant les articles 2 et 3 de la Charte d’avoir le droit d’accéder à leur propre indépendance.
C’est suite aux déclarations prononcées pendant cette rencontre historique, grandement appréciée par les Nationalistes marocains du Nord et qu’Abdel Khaleq Torrès et Mekki Naciri passèrent à l’action pour activer et publier immédiatement LE PREMIER MANIFESTE DE L’INDEPENDANCE du Maroc le 14 février 1943[12]. Ce manifeste était quasi totalement rédigé par Torrès avec quelques addendum de Naciri. Il a été immédiatement présenté aux consuls généraux des différents pays représentés à Tétouan et à Tanger et qu’une copie avait été immédiatement expédiée en priorité au Sultan. Au fait, ce document a été ignoré et mis à l’écart par la mafia du sud qui voulait monopoliser le pouvoir en se servant des idées, des actions politiques et militaires et du savoir-faire des marocains du Nord. Certains veulent justifier cette absence par l’incarcération de certains activistes politiques, mais cela n’a pas empêché le népotisme de l’Istiqlal d’inclure des noms fictifs des membres de la famille ou des personnes en prison pour avoir dit «vive le sultan» pour clore la gloire de leur clan qui a tout imité du Nord. Ils ont envoyés leurs enfants à l’école traditionnelle et coloniale et prêché aux autres marocains Imazighen du Nord et du Sus de prendre les armes et mourir pour la gloire d’une poignée d’aljamiados pour monopoliser le pouvoir.
Il a fallu plusieurs mois pour qu’une autre version, basée sur le Premier Manifeste, que certains psychopathes assoiffés du pouvoir, et des schizophrènes hallucinants souffrants de délusions des sorciers imaginaires qui les possèdent, des malfaiteurs maitres chanteurs et ennemies des Marocains Amazigh, se mettent à copier, comme ils l’ont fait pour la création du Parti de l’Istiqlal, un parti qui a été créé grâce aux nationalistes du Nord et qu’un certain novice inexpérimenté allant du nom de Allal el Fassi, qui bénéficiait de l’influence de son père au Msid du Quarawiyine et de ces 70 signataires[13] douteux qui vont influencer le Sultan à donner la prééminence à leur Manifeste et d’en faire des plagiaires des innovateurs qui ne sont que des patriotes de fortunes. Ils vont mettre de la pression sur le Sultan d’accepter le statu quo, car c’est Fès qui, après tout, abrite le centre des oulémas poubelles qui font et défont les souverains au Maroc, à savoir Abdel Aziz et autres y inclus l’exile du sultan Mohammed Ben Youssef. Mohammed Ben Youssef va se rendre compte plus tard de la défaillance et des voltes faces de l’Istiqlal et de nommer un AMAZIGH, de Berkane, Colonel Si Mbarek el Bekkai Lahbil comme Premier Chef du Gouvernement du Maroc indépendant et ainsi écarter ce groupe de janissaires appartenant tous à l’Istiqlal. Il devient clair qu’ils sont les vrais séparatistes du Maroc par leurs actions multiples et sont, peut-être, responsable pour le meurtre de Touria Chaoui, le 1er mars 1956, à l’âge de 19 ans, la première aviatrice du Maroc, d’Afrique et de l’Orient. Ce qui est encore plus certains c’est que Allal el Fassi et son parti vont pousser les Juifs marocains à quitter leur pays et aller vers la Palestine et ainsi racheter leurs biens à des prix dérisoires[14]. Ce parti et ses membres, Allal el Fassi en tête, n’ont d’allégeance qu’au pouvoir à travers ce dernier qui leur sert de figurant du Msid pour servir la grande cause du clan et non du pays...
Le Roi actuel des Imazighen doit changer la donne et proclamer que Le Premier Manifeste est celui du 14 Février 1943 et déclarer que la date de commémoration du PREMIER MANIFESTE POUR L’INEPENDANCE DU MAROC est le 14 Février et non le 11 janvier. Il faut reconnaitre aussi que c’est au Nord du Maroc qu’ont été créé la première mouvance de la lutte politique et armée, la base et l’origine des partis politiques au Maroc et jamais à Fès qui n’a produit que les deuxièmes éditions. Le parti de l’Istiqlal n’est que le produit du plagiat que ses membres ont copié du Nord pour faire triompher une poignée d’immigrés d’origine douteuse, des descendants des esclaves blancs et noirs depuis au moins le début des pirates du souverain noir Moulay Ismail Ben Ali el Marrakchi qui aurait été, peut-être, descendu du ciel et inventé de toute pièce par des sycophantes et délateurs professionnels. Ses descendants sont, sans aucun doute historique, des africains, des européens d’Irlande ou d’Angleterre, des géorgiens ou circassiens de Turquie, de Syrie et bien d’autres qui persistent au Maroc, une réalité identitaire qui surprend ou bafoue certains, et que la plupart sont d’origine incertaine ou inconnue, venus de tous les horizons de la planète. Les habitants du Maroc d’origine étrangère, s’ils le souhaitaient, restent des marocains sans distinction aucune et de reconnaitre qu’Amerruk est avant tout un pays Amazigh et la langue maternelle de tous les Amerruk est l’amazigh, les autres langues sont étrangères mais sont admises et acceptées, sans exception aucune. Tous les habitants d’Amerruk venus de tous les coins du Monde sont les bienvenus et doivent se sentir chez eux, s’ils le souhaitent, et seront traité comme des citoyens à part entière, suivant la loi marocaine...
Après la chute de Abdelkrim et son exile, le travail de certains traitres marocains du Sud va continuer dans la voie du séparatisme, sinon de colonisation pure et simple, par une poignée d’immigrés soutenus par des janissaires venus de tous les coins du monde pour s’installer dans un Maroc de Bled Siba et de créer une partie de Bled el Makhzen d’où ils vont mener la bataille d’occupation du pays Amazigh. Ils veulent arabiser et effacer toute l’Histoire d’une civilisation toujours fleurissante depuis le début du temps et sera parmi les premières avec l’avènement des phéniciens à aller de l’avant et sans jamais reculer ou s’éteindre pour garder éternellement le flambeau amazigh allumé jusqu’à nos jours. Ils veulent effacer également le nationalisme de Kusaila et de Kahina qui les ont détruit, l’Etat-Nation des Royaumes du Nékor, des Berghouata qui les ont chassé du Maghreb et de l’Espagne, et pire encore, ils veulent détruire la réalité des grands Empires Amazigh des Almoravides qui font le Maroc d’hier et d’aujourd’hui. Ils ont mis ainsi la main sur le pouvoir en utilisant l’Islam comme arme pour convaincre certains ignorants mais ils n’ont jamais réussi à diminuer de la civilisation Amazigh ou de ses cultures. Ils voulaient éliminer toute autre force politique au Maroc en s’attaquant à tous les Imazighen en ciblant, plus particulièrement, les héritiers du Royaume du Nékor qui ont rallumé l’espoir de l’indépendance et l’unité d’un Amerruk Amazigh et de tout le peuple de Tamazgha. Ces janissaires vont attaquer politiquement l’Armée de Libération du Nord, comme l’écrit Fikri el Azrak sur son site: «Au début des années cinquante, et dans le contexte d’après la deuxième guerre mondiale et l’évolution des idées nationalistes et des mouvements pour l’indépendance, un groupe armée a été fondé par les résistants Rifains sous le nom de «l’armée de la libération» et qui commençait ses opérations armées contre la colonisation étrangère le 02 octobre 1955 sous la direction de Abbas Lamsaadi. À ce moment-là, les marocains du parti de l’indépendance (Istiqlal) et d’autres qui ont été parmi les membres du dit «mouvement national» étaient contre l’armée de la libération et préféraient les négociations avec les colons. El Mehdi Ben Barka demandait plusieurs fois à Abbas Lamsaadi d’arrêter les opérations armées que ce dernier refusait. Il voulait vraiment continuer la résistance armée parce que les colons ne comprenaient que le langage de la force. Le 28 juin 1956 Abbas Lamsaadi est assassiné par trois individus à Ain Aïcha dans la province de Taounate», ce qu’on reprochait à Ben Barka d’être le commanditaire et qui faisait partie de l’Istiqlal à l’époque.
C’est de cette bavure de l’Istiqlal et du régime fantoche que va naître la haine et la Rage des autochtones contre ces immigrés de par le monde installés depuis quelques siècles au Maroc et ne cessent d’œuvrer à renforcer leurs pouvoirs pour déloger et éloigner du pouvoir les marocains amazighs de souche en utilisant des janissaires et des mercenaires internationaux pour créer une armée sans conscience ou organisation militaire et professionnelle pour se donner aux viols et la spoliation des biens des citoyens et d’en faire leurs priorités. Une armée des brigands utilisée pour saisir le pouvoir et abuser des richesses du pays au profit de quelques prédateurs au détriment des masses marocaines.
La Révolte du Rif est mise sous le commandement de Sellam Ameziane (1926-1996), qui est le chef de la lutte Rifaine. Il va être persécuté avec le reste de la population qui sera submergée par le débarquement de 20 000 soldats des FAR à Al Hoceima pour massacrer plus de 8000 civiles composés d’enfants, de jeunes filles et femmes, des femmes enceintes, des bébés, des vieillards, des handicapes, des chiens et des bêtes, des destruction des biens immobiliers, des champs et des sources d’eau que la machine infernale des Awbaches va entreprendre et dont la tête pensante et le Chef suprême responsable de ses massacre n’était autre que le prince Hassan Ben Mohammed Ben Youssef. II ne distinguait la différence entre l’humain et l’animal et que ces Awbaches d’Arabie ou d’ailleurs et leurs esclaves ont été décriés par Kusaila il y a déjà quelques siècles. Des bombardements d'aviation des FAR au napalm, des champs détruits par le feu et des grains spoliés, les viols des femmes et pour Hassan Ben Mohammed de traiter la population des Awbaches ou des déchets de la société qui ne reflétait que son origine de mendiant déraciné sans histoire réel autre celle du mythe des hagiographes bien récompensés. C’est à cette époque que la langue espagnole a été remplacée par la langue française, et dans la même année que se fait l’adhésion du Maroc à la ligue idéologique totalitaire «des arabes» corrompus pour masquer et détourner les grandes civilisations universelles des Pharaons, des Assyriens, des Phéniciens, des Sumériens et de certains Imazighen de Tamazgha pour devenir des Awbach ou déchets de la société arabe. Cette période de barbarie et de haine du prince Hassan assoiffé du pouvoir et avec ses janissaires vont se lancer dans un nettoyage ethnique, se donner à la débauche, aux viols, aux meurtres et toutes exactions imaginaires d’un Imam des Awbach d’origine esclave qui se proclame une légitimité divine. Ce sont ces débauches qui n’ont jamais cessé de séparer les Marocains des psychopathes et schizophrènes «Arabes», des pédés «Charif» ou «Alaoui» quand tous les marocains d’un parent nommé Ali devient par la règle grammatical d’un adjectif ‘Alaoui’ qui n’a aucun rapport avec Quraych, car il y a au Maroc plus de Alaouites, en dehors des Alaouites Chia de la Syrie de Bachar el Assad, et plus de «Charif» lorsque l’Honorable Amazigh l’utilise pour la qualité de l’honneur de la personne Amazigh et non la descendance fictive pour privilégier un être humain contre un autre et créer des intouchables de l’Inde au Maroc pour monopoliser le pouvoir en créant la séparation entre deux classes d’humains que l’Islam n’a jamais sanctionné, ne l’admet nullement et ne se trouve ni dans le message de Dieu ni dans celui de Mohammed. Cela étant, les forces des janissaires vont continuer la destruction de la région jusqu’en 1959, dernière année de l’insurrection, mais la machine dirigée par des psychopathes et des schizophrènes hallucinants pris par la délusion des sorciers inhumains qu’ils sont et qui appliquent un pouvoir absolu et divin qui va se montrer plus cruel que jamais avec le recours aux forces pour commettre des massacres à travers tout le pays à partir de 1963 et que la plaie des ‘années de plomb’ reste vivace et présente dans la mémoire collective jusqu’à nos jours. L’année 1963 marquera le début de ce que deviendra des années de plomb que va vivre le Maroc sous le commandement d’un malade mental que les psychologues qualifient doublement de schizophrène et de psychopathe qui se croyait tout permis. Une vague d’arrestations et de détentions arbitraires va secouer le Maroc et le Rif ne va pas échapper comme aussi Casablanca et le reste des villes du pays. Ce sujet ne fera pas objet de cette étude car il nécessiterait des volumes de livres pour jeter un simple clin d’œil sur cette période barbare qui a fait de la quasi-totalité des marocains des Awbaches (déchets de la société) de Hassan II.
1958/59 Sous Mohammed V, le Rif est noyé dans le sang par le criminel Prince Hassan, le petit-fils de Moulay Youssef
Cette violence contre les Rifains ou contre Le Grand Royaume du Nékor qui a fondé le premier Etat-nation dans le monde en 740, va continuer sous le régime, non du prince, mais du roi Hassan II en 1984 à Nador, comme le témoigne ces images des fausses communes suivantes. Cette tuerie de Hassan II a fait plus de 600 personnes de tués à balles réelles, des milliers de blessés, plus de 14000 prisonniers et de détenus dans la majorité sont au Nord du Maroc, à Nador d’abord avec plus de 80 morts et plus de 500 prisonniers, Zghenghan, Zaio, el Hoceima et sa région, Berkane (plus de 60 personnes de tués, des centaines de prisonniers et de détenus) et sa région y inclus Oujda et sa région, Tétouan, Tanger, Qsar el Kebir et le reste du Maroc comme Marrakech et Casablanca.
Il est plus facile de détruire que de construire et les régimes successifs de Moulay Ismail, l’eunuque Noir Africain, au présent, ont bien réussi cette destruction. Il n’y a ni Etat, ni démocratie, ni liberté, mais des clans de rentiers et du clientélisme qui forment un groupe restreint, nourri par certains traitres Amazigh et arabophones, qui s’unissent pour la spoliation et la destruction d’Amerruk Amazigh Libre. Ils sont engagés à soumettre les masses Amerruk à l’esclavage, à la prostitution et à la débauche Islamiste et non Islamique. C’est les Awbaches de Hassan II et ses forces militaires qui sont responsables directement pour ces dérives et les crimes contre l’Humanité, comme d’autres commis par les sultans et rois du Maroc qui restent impunis depuis des siècles à nos jours. Jusqu’où la population des Amazigh libres va-t-elle rester immunisée de cette lassitude?
Fausses communes du roi Hassan Ben Mohammed ben Youssef à Nador en 1984
La défectueuse Constitution de 2011 donnait beaucoup d’espoir aux non-avertis lorsque la réalité de sa composition ne prescrivait que le calque des précédentes avec un vocabulaire plus imaginatif que sincère. La preuve se trouve dans un gouvernement de Ban Karane bloqué par la défaillance des articles 42 et 47, le manque d’une Monarchie Parlementaire pour trancher les affaires des citoyens, mettre fin à l’inflation que subit la corruption qui ne cesse de grimper pour atteindre des records au lieu de diminuer comme l’avait promis Ban Karane, renforcer la démocratie et les Droits de l’Homme, abolir la langue arabe dans les sujets scientifiques et renforcer la langue Française et Anglaise, la santé et les questions sociales en particulier la précarité dominante au Maroc.
El Hoceima va mettre à nu et la démocratie marocaine comme les droits de l’Homme, la corruption, la magouille des élus et des agents de l’autorité et de rendre la justice un complice privilégié et divin du régime. C’est le Hirak Achaabi ou le Mouvement Populaire, un mouvement de jeunes pacifistes qui va secouer le statu quo et recréer le passé des ‘années de plomb’. Les autres régions, comme Jerada et autres se réveillent et le futur est très incertain pour le système héréditaire au Maroc qui a manqué à sa tâche et doit revoir sa position ou subir les conséquences de Ben Ali et de Hosni Mubarek. Pour l’action, la caution et de mise mais pour l’inaction, le pire est encore à prévoir.
Les séparatistes du Palais et du gouvernement vont encore percer l’abcès en 2016-2018, par des accusations erronées de séparatisme des citoyens qui ont de toujours et avant tous défendu l’intégrité et l’indépendance du pays depuis Maysara. Quant à l’Etat et le Makhzen, ils sont les premiers à promouvoir et à manipuler cette séparation pour devenir les maitres-chanteurs de la Nation Amazighe. Le drame est symbolique mais triste et sérieux causé par la négligence d’un Etat et d’un Makhzen qui regardaient et regardent toujours passivement, sinon avec sadisme, la souffrance des autres, non seulement à el Hoceima ou au Rif mais dans le Maroc profond du monde rural, au premier lieu, et des bidonvilles des zones urbaines dans un Amerruk qui se confond et se situe entre Hollywood, d’un côté, et la misère de certaines villes du Bangladesh ou pire encore, de l’autre. La tragique mort de Fikri en 2016 est un incident qui était inévitable à cause de la négligence d’un Etat corrompu et c’est dans des conditions douloureuses que le Mouvement pacifique du Hirak va voir le jour à el Hoceima. Au lieu d’examiner et d’étudier les demandes des jeunes et de toute la population, le gouvernement incompétent, inexpérimenté et se veut belliqueux d’une coalition de corrompus de tous les horizons qui se réclament démocrates, au lieu de trouver des solutions, vont faire usage d’un langage périmé et d’accuser tout un peuple de séparatiste que les seuls séparatistes réels et historiques sont ceux du Makhzen, depuis Abdel Aziz à Moulay Youssef pour devenir la norme à l’indépendance et s’envenimer avec l’Istiqlal et le PJD, jusqu’à nos jours.
Il s’avère que les guerres du Rif du XIXe au début du XXIe siècle, étaient d’abord contre l’occupant espagnol pour garder un Maroc uni et indépendant. Malheureusement, elles sont faites sans la participation du Maroc du Sud et du Centre dominé par des collaborateurs fassis non-amazigh en faveur du colonialisme européen et leur engagement national n’est apparu que lorsque la défaite des colonisateurs est devenue inévitable et visible pour tous suivant la défaite et l’échec de la France face à l’Allemagne d’Hitler et, en particulier, à la rencontre des alliés à Casablanca-Anfa en 1943.
Une guerre interne va se développer entre les autochtones et les immigrés résidents au Maroc pour séduire ou chasser le colonisateur européen et que ces immigrés, aidés par des flagorneurs du système, vont saisir l’occasion pour s’engager techniquement dans un nationalisme à deux vitesses: l’éducation pour les fassis et le combat et luttes armée pour les Imazighen. Pour arriver à leur but, ils s’engagent dans une propagande qui se focalise sur leurs succès éclatants pour en faire de leur cause la seule valable au Maroc lorsqu’il en est rien. Après le fiasco du Premier Manifeste de l’Indépendance, ils vont avoir recours à la prophétie pour réclamer un nouveau miracle prophétique du ‘Isra et Miraj’ et mettre le sultan Mohammed Ben Youssef sur la lune. Rien ne va lorsque le sultan Mohammed Ben Youssef se réveille et se rend compte des exagérations et mensonges des acquis de L’Istiqlal pour nommer un Amazigh de Berkane, le Colonel Si M’Barek Bekkai Lahbil, comme son premier chef de gouvernement d’un Maroc indépendant. Rien ne va plus pour l’Istiqlal non plus pour être isolé et Allal el Fassi dégonflé et ignoré pour finalement se retirer du politique jusqu’à 1975 pour mourir, au moins, en mission pour la cause palestinienne et du Sahara marocain qu’il a, tour à tour, nié et soutenu, suivant les circonstances comme le cas d’ailleurs de son parti néo-salafiste.
La lutte des clans fassis et de certains arabophones qui se prennent pour des arabes de souche va continuer à dénigrer les rifains qui, devant la vérité, sortent toujours vainqueurs, mai à un prix très lourd que ça soit en 1958-59, 1984, 2011 ou en 2016-2018. La propagande n’a pas cessé et ces flagorneurs ne cessent de promouvoir le petit-fils de Mohammed V de louanges prophétiques pour devenir «Mohammadouna», une référence réservée uniquement au Prophète Mohammed qui est Mohammadouna, c’est-à-dire Mohammed de tous. La lutte des Amerruk Imazighen de Saidia à Awsard et de Tanger à Lagouira n’a pas encore commencée.
Référence:
62e Congrès du PSU, du 19 au 21 janvier 2018.
Allocutions sur l’histoire et le Mouvement du Hirak Pacifique du Professor Ahmed Zefzafi et Professor Nabila Mounib, Secrétaire Général du PSU;
Interventions diverses du Professeur Ahmed Assid, Plusieurs écrits, interviews et vidéos de témoignages d’histoire, de Politique et de philosophie
The National Geographic’s Genographic Project
Hart, David M., The Aith Waryaghar of the Moroccan Rif: An Ethnography and History, (Tucson, Arizona: University of Arizona Press, 1976)
Wolf, Jean, Les secrets du Maroc espagnol: l'épopée d'Abd-el-Khaleq Torrès, Eddif, 1994
Benoit-Mechin, Lyautey l’Africain ou le rêve immolé, (Lausanne: Clairefontaine, 1966).
TelQuel
Zamane
Zamane, Abdelahad Sebti, Mostafa Bouaziz et Reda Mouhsine
Le Matin,
Abdelmajid Benjelloun ou la médiocrité d’un historien qui veut sensibiliser les jeunes avec des faux témoignages et récits de son histoire et non de l’historiographie vécue, ou Jamaa Baida qui soutient les mêmes thèses erronées du récit de 1944, et autres sources...
Abou Bakr El Kadiri (Moudhakkirati fil harakah al wataniyyah al maghribiyyah), pages 181 à 231, Tome